Merci pour votre persévérance sur ce sujet complexe et délicat. Je partage l'appel que vous lancez.
Vous savez néanmoins que l'éducation nationale travaille sur cette question : des formations sont réalisées afin qu'elle soit mieux connue. L'école doit évidemment progresser, comme toute notre société, afin de mieux comprendre et de mieux prendre en compte les difficultés rencontrées par un enfant ou un jeune qui se découvre misgenré. Il faut que l'école soit à l'écoute et elle doit redoubler d'attention pour aider cet enfant ou ce jeune – et je ne parle pas de son rôle très délicat entre lui et les parents.
C'est un sujet très délicat, je le redis. On comprend que progresser puisse prendre du temps, même s'il y a une urgence pour certains enfants et certains jeunes.
L'identité de genre ne doit pas être un motif automatique d'instruction en famille – vous avez d'ailleurs souligné que c'est un sous-amendement d'appel. Nous prônons une école inclusive dans laquelle le vécu de l'enfant doit être pris en considération, et nous avançons en ce qui concerne les cas où les dysphories de genre entraînent une scolarité difficile voire du harcèlement.
Je vous remercie pour votre sous-amendement, même si je vous demande de le retirer. Je sais que l'éducation nationale, les professeurs, les principaux et les proviseurs, sont attentifs à ce sujet, sur lequel nous allons progresser.