Nous sommes tous témoins de l'enthousiasme des Français vis-à-vis de l'accueil des jeux Olympiques et Paralympiques en 2024. Au-delà de l'Île-de-France, je pense aux métropoles qui ont contribué pendant des mois à soutenir la candidature de Paris auprès du CIO. Une notion qui a beaucoup été utilisée dans le dossier de candidature est celle de « bases arrière » : elle désigne des territoires proches de Paris, dynamiques et dotés d'infrastructures de transport et d'équipements sportifs permettant l'entraînement des athlètes, voire l'organisation de compétitions sportives. Je voudrais citer le cas de Dijon, ville située à une heure trente de Paris en TGV et bien équipée sur le plan sportif. Ni dans votre rapport, ni dans le projet de loi on ne parle de cette notion majeure de « base arrière ». Serait-il envisageable de prévoir pour ces bases arrière des mesures de simplification des procédures comparables à celles énoncées dans le projet de loi ? Je salue d'ailleurs l'initiative qu'a prise le rapporteur pour avis en déposant l'amendement CE8 sur la délivrance de permis de construire simplifiés pour les constructions et les aménagements à usage évolutif. Je salue aussi les mesures qui auront des retombées importantes sur les plans économique et touristique dans les territoires.