Le 22 septembre dernier, vous avez présenté devant le CESE les contours de la feuille de route de votre Haut-Commissariat et proposé trois axes de travail, dont celui relatif à l'indépendance de notre pays. Notre agriculture et notre souveraineté alimentaire sont des enjeux essentiels pour la France. En dix ans, plus de 580 000 hectares ont été artificialisés. Protéger notre agriculture et la biodiversité, c'est protéger ce précieux foncier agricole, véritable atout de notre pays. Les conséquences pour la ressource rare et quasi-non renouvelable qu'est le sol sont souvent irréversibles. Nous mesurons plus que jamais l'importance de valoriser et de soutenir nos productions agricoles. Quelles sont vos préoccupations à ce sujet, et plus largement concernant la problématique du foncier agricole ?