Je vous félicite pour la qualité, très largement reconnue, de ces dispositifs de soutien mais aussi pour votre écoute – la vôtre, celle de votre cabinet et celle des services de l'État dans les régions –, grâce à laquelle les dispositifs ont pu évoluer pour s'adapter le mieux possible à la réalité de nos entreprises.
J'identifie quelques points d'alerte, toutefois. Le premier concerne le PGE. Ce dispositif très utile a été mobilisé très largement, pour un montant de 132 milliards d'euros. En outre, de nouvelles facilités de remboursement viennent d'être accordées. Cela étant, certaines entreprises seront en très grande difficulté pour rembourser leur prêt et il sera nécessaire de trouver des aménagements. La loi PACTE a créé des dispositifs d'alerte. Peut-être est-ce le moment de les activer ou de les réactiver, en faisant attention à éviter tout effet d'aubaine.
Par ailleurs, si nombre d'entreprises ont déjà bénéficié du plan de relance, des questions stratégiques d'indépendance et d'autonomie industrielles se posent. Dans l'industrie automobile, notamment, des centres de production ferment.
Enfin, le triste feuilleton entre Veolia et Suez se poursuit. Face à l'agressivité de Veolia, les méthodes de défense de Suez laissent plutôt perplexe. L'État doit prendre ses responsabilités. Pouvez-vous nous apporter des explications au sujet de ce dossier ?