Monsieur Lévy, vous avez indiqué que les abstentionnistes n'exprimaient pas un désintérêt pour la chose publique mais entendaient adresser un message aux élus et aux politiques. Pourtant, on constate le même phénomène d'abstention lors des élections syndicales, prud'homales ou consulaires. Comment l'expliquez-vous ?
Madame Zulfikarpasic, vous estimez que l'engagement prend désormais de nouvelles formes. Pourriez-vous nous préciser lesquelles car le manque de participation dans le collectif est assez généralisé ?
Comment expliquer, d'un côté, l'abstention très forte au moment des élections régionales et départementales – forme de contestation assez radicale – et, de l'autre, un vote légitimiste puisque, sauf exception, les sortants ont été réélus ?