« Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux » : chacun connaît cette célèbre citation de Victor Hugo. Mais avant que l'enfant paraisse, il faut savoir l'accueillir dans les meilleures conditions, préparer sa chambre, parfois changer de logement, de voiture... Cette proposition de loi a l'immense mérite d'aider les familles, notamment celles qui ont le plus de difficultés, à accueillir cet enfant.
Reste que je suis ennuyé par le mot « prime ». On parle de prime d'assurance, de prime à la construction, de prime à l'exportation, de prime à la casse ; n'y aurait-il pas un plus beau mot pour donner toute sa valeur à cette reconnaissance de la nation lors de la naissance d'un enfant ?
Les arguments financiers n'ont aucun sens, qui relèvent de la trésorerie. Il est vrai qu'on ne peut pas rallonger la grossesse de quelques mois... Nous devons prendre nos responsabilités et faire en sorte que nos finances publiques absorbent cette décision. Monsieur Gilles Lurton, c'est une très bonne mesure que vous nous proposez : la politique de l'accueil de l'enfant doit être une priorité.