Le nouveau plan de relance vise à développer les compétences par la formation professionnelle pour trouver ou retrouver un emploi et orienter les formations vers un métier d'avenir. En 2016, le ministère de l'enseignement supérieur précisait que seulement 41 % des nouveaux bacheliers inscrits en licence étaient passés en deuxième année. Ces 60 % d'échec sont régulièrement dénoncés alors que différents secteurs professionnels peinent à recruter, faute de candidats. Sans empiéter sur le domaine du ministre chargé de l'éducation nationale, pourquoi ne pas insérer au sein de l'école une formation professionnalisante pour enrayer cette dynamique ? Pourquoi ne pas proposer, parallèlement à la formation académique, une formation professionnelle diplômante ? Par l'obtention d'un diplôme professionnel, les élèves auraient une connaissance plus approfondie de l'entreprise que par la semaine de stage de découverte proposée actuellement et un sésame pour intégrer le monde du travail.
Le renforcement de la coopération entre l'école et l'entreprise est une clef de réussite de l'insertion professionnelle. Trop de jeunes sont perdus et démunis face à l'offre professionnelle, faute d'avoir acquis les moyens suffisants pour se confronter au monde du travail. Comment l'entreprise peut-elle s'insérer plus facilement dans la sphère académique afin de garantir une insertion professionnelle plus efficace ?