Je souhaite en préambule rappeler au nom du groupe Agir ensemble l'importance du don du sang, acte de solidarité et de générosité à encourager. Il faut faire connaître la nécessité de donner son sang : il en va de la bonne prise en charge des malades, quelque 500 000 personnes en moyenne recevant chaque année une transfusion sanguine. Donner son sang pour un inconnu, c'est aussi rappeler ce qui nous lie et cela contribue, modestement, à se sentir membres d'une même communauté. Le don de sang a pour spécificité, en France, d'être volontaire et bénévole. C'est ce qui fait sa richesse, mais aussi sa faiblesse en temps de crise sanitaire, on le constate en ce moment. Alors que le quart des collectes se fait dans les universités ou les entreprises, comment concilier le télétravail, qui pourrait se développer après la crise sanitaire, et une collecte efficace ? Ferez-vous de la plus grande mobilité des collectes une orientation stratégique ?
Lors de votre audition par le Sénat, en juillet dernier, vous avez fait état de vos préoccupations sur la santé financière de l'Établissement à la suite d'un changement de régime de TVA lié à la réglementation européenne. Cette modification a été compensée, dans la loi de finances pour 2019, par une exonération de taxe sur les salaires et par l'augmentation des tarifs de certains produits sanguins ; quelles sont les perspectives actuelles ?