Lors de votre audition de 2017, vous aviez dressé un premier bilan de la transformation de l'Établissement et dessiné des priorités : introduire davantage de démocratie sanitaire ; garantir les équilibres financiers de l'EFS ; placer l'Établissement au cœur de la filière du plasma en France ; défendre, préserver et promouvoir le modèle français de non-marchandisation du corps humain. Quels objectifs sont atteints et quel chemin reste à parcourir ? Je salue l'action menée par tous vos collaborateurs qui se rendent sur le terrain et que nous rencontrons dans nos communes, grandes ou petites. Alors que la pandémie de covid‑19 nous fait nous interroger sur la souveraineté sanitaire de la France et sur les moyens de garantir notre autosuffisance en produits sanguins labiles, le don du sang, engagement citoyen, n'est pas anodin. Certaines collectivités locales font beaucoup pour faciliter et favoriser la collecte. Certaines entreprises permettent à leurs salariés de donner leur sang sur leur temps de travail ; faut-il modifier le code du travail pour généraliser cette possibilité ?
Quelles mesures prendre pour attirer plus de jeunes gens vers le don du sang ? Quel est votre avis sur l'abaissement à l'âge de 17 ans de la possibilité de donner son sang ?
Enfin, comment pourrions-nous vous aider, en plus, bien sûr, de donner notre sang, comme tous les élus de France devraient le faire pour montrer l'exemple ?