Je souhaiterais revenir sur l'utilisation du vaccin AstraZeneca, avec les réserves que vous avez mentionnées quant à son utilisation pour les personnes âgées. Il sera donc administré aux professionnels de santé et aux personnes de 50 à 65 ans présentant des comorbidités. Il offre un certain nombre d'avantages puisqu'il pourra être conservé dans des réfrigérateurs classiques et administré par les pharmaciens, sages-femmes, infirmiers et médecins. Cette autorisation ne va-t-elle pas pour autant apporter encore de la complexité dans le déploiement de la campagne de vaccination ? Comment va-t-elle être organisée ? Le chef de l'État a convoqué cette semaine les grands laboratoires français et européens pour les encourager à accélérer la production. Il a annoncé que plusieurs sites français démarreront bientôt la production, qu'un sous-traitant pourra commencer à produire en France, courant mars, le vaccin Moderna, et qu'un autre lancera courant avril celui de Pfizer. Pouvez-vous nous apporter des informations sur les suites de ces décisions ? Quand ces vaccins pourront‑ils être produits et en quelle quantité ? Quand seront-ils disponibles « sur le terrain » ?
Le Président de la République a également confirmé que la campagne de vaccination est une réponse à long terme, qui ne permet pas de « gérer la situation de l'épidémie à court terme ». Autrement dit, une explosion des cas pourrait conduire à un nouveau confinement. Face au développement des nouveaux variants et au pic attendu, ou du moins annoncé, mi‑mars, l'hypothèse d'un reconfinement est-elle encore évitable ? Pouvez‑vous nous apporter un certain nombre d'éléments sur ce sujet important ?