Alors que 85 % des Français souhaitent vieillir chez eux, le maintien à domicile permet de préserver une certaine autonomie et une certaine liberté, voire de choisir ses conditions de vie, et ce avec un reste à charge moindre que dans un établissement.
Cependant, les moyens consacrés à l'adaptation des logements des seniors restent très en deçà des besoins : seuls 6 % des logements sont adaptés alors que la France compte 2,5 millions de personnes de 60 ans et plus en perte d'autonomie. Les délais d'instruction des dossiers pour l'adaptation du logement sont très longs – six mois minimum – et il faut évidemment y ajouter la durée des travaux.
C'est sans compter la complexité et le manque de lisibilité du système qui fait intervenir des financements multiples qui ne sont pas tous accessibles à tous les âges et dont les critères d'attribution, les périmètres et les modes de calcul sont très variables.
La simplification des démarches et le renforcement des moyens sont donc des impératifs absolus. Comment mieux adapter les logements des seniors dans le cadre de la mission ?
Ma seconde question concerne la contribution de l'État au Fonds national d'aide au logement. Que proposez-vous concrètement pour relancer l'ascenseur social et favoriser l'accès à la propriété ?