En votre qualité d'ancien directeur général délégué en charge de l'exploitation et du développement d'Orpea, pourriez‑vous nous expliquer comment vous gériez le dialogue social dans l'entreprise, ainsi que les conséquences en matière de ressources humaines ?
Mme Lamarche, ancienne juriste en alternance chez Orpea, a tenu les propos suivants sur une radio nationale : « au sein de la RH, la politique mise en place est systématique, réfléchie et permet de faire des économies au détriment des conditions de travail des salariés » ; « les salariés qui portent des contestations ne sont pas les bienvenus » ; « on prend certaines largesses vis‑à‑vis du droit du travail ». Elle évoque ce qui a été retenu comme motif pour un « licenciement d'office » et parle d'« illusion » de dialogue social.
Je m'interroge donc sur la qualité du dialogue social chez Orpea. Compte tenu du turnover très élevé que vous avez décrit, de l'ordre de 20 % – on considère qu'un taux supérieur à 15 % est élevé –, pouvez‑vous nous décrire les mesures que vous aviez prises pour mener un dialogue social portant sur les conditions de travail, la qualité de vie au travail, la santé au travail, l'organisation du travail ou le partage de la valeur – autant de thèmes dont l'évocation atteste la qualité du dialogue social ?