Comment impliquer au mieux le citoyen sur ces sujets ? Nous parlons beaucoup d'économie de l'attention, mais moins d'écologie de l'attention même si Yves Citton a fait de très beaux travaux sur cette question.
Nous alimentons tous, dans nos pratiques et nos habitudes de consommation, ces données qui partent outre-Atlantique ou de l'autre côté de la planète. Comment pourrions-nous améliorer la formation de chaque citoyen pour que nous évitions le paradoxe de cette volonté d'une souveraineté numérique alors que nous faisons souvent l'inverse dans notre quotidien ? Nous avons nous-mêmes des outils et des usages qui alimentent de plus en plus ces oligopoles. Cette formation et cette acculturation pourraient-elles passer par du « coup de pouce » – nudging – ou autre ?