Le fait que des fonds de pensions ou des fonds étrangers fassent partie des fonds ne serait-il pas, pour eux, une stratégie d'identification à moindre coût de pépites qu'ils pourraient ensuite acheter ? Participer à de tels fonds n'est-il pas, pour des fonds de pensions ou des fonds étrangers, un moyen assez facile de sourcer des pépites qu'ils pourraient acquérir ?
Par ailleurs, les entrepreneurs sont-ils aujourd'hui suffisamment ouverts à l'idée d'ouvrir leur capital à des fonds ? Cela signifie diluer leur capital, parfois décorréler la partie technique de la partie gestion financière. L'entrepreneur, dans une start-up ou une ETI de la tech, est-il suffisamment mature pour accepter ces investissements ?
Aux États-Unis, il a fallu du temps et cela fait maintenant partie de leur culture. Nos entrepreneurs ne préfèrent-ils pas plutôt avoir moins de fonds mais avec des personnes physiques qu'ils connaissent, faisant partie de leur environnement amical ou avec qui il existe un lien d'être humain à être humain ? Ce n'est pas tout à fait pareil avec un fonds.