Cela signifie-t-il que nous devions mettre des valeurs dans cette fameuse troisième voie européenne ? Trouverons-nous cette troisième voie grâce à la transcription des valeurs européennes dans le cadre réglementaire et législatif ? Vous avez évoqué l'exemple de la donnée. En ce qui concerne les valeurs, nous n'avons pas la même conception que les Américains qui considèrent que la donnée appartient à celui qui l'a collectée. À l'inverse, les Chinois estiment que la donnée appartient à l'État. L'Europe pose que la donnée appartient soit à la personne et non pas à celui qui l'a collectée, soit à un collectif, c'est-à-dire à celui qui l'a collectée mais de manière à l'intégrer à un ensemble qui sera exploité dans l'intérêt général.
Au-delà de la donnée, ces exemples peuvent-ils être déclinés sur d'autres sujets du numérique tels que l'Intelligence artificielle, le quantique, les réseaux sociaux, etc. ? Est-ce la bonne voie ?