Le voyage que nous avons fait en Allemagne a été très instructif. Tout d'abord, nous avons constaté que nous n'avions pas la même conception de la transition énergétique : en Allemagne, celle-ci concerne surtout l'électricité. Nous nous sommes également aperçus que nous avions trois points forts : notre réseau électrique, le nucléaire et l'hydraulique. Il nous est donc apparu qu'il pourrait être intéressant, en ce qui concerne le renouvelable, de fixer des objectifs « zéro carbone » aux régions et de maintenir au niveau national le contrôle du nucléaire et de l'hydraulique. Nous avons besoin, et l'Europe également, non seulement de la quantité d'électricité produite par l'hydraulique, mais aussi et surtout de sa puissance et de son rôle de régulation par rapport aux énergies renouvelables. Les barrages forment un réseau, un système, qu'il faut mettre à disposition de ces dernières. Qu'en pensez-vous, monsieur le ministre ?