. Enfin, nous pensons que cet événement majeur que constitue le Brexit doit conduire la politique commune de la pêche à s'ouvrir beaucoup plus fortement, pour former une « politique européenne de la pêche », au sens continental. Il n'est en effet plus possible de penser la pêche européenne sans d'autres États pêcheurs qui ne sont pas membres de l'Union. Je pense en particulier à l'Islande, la Norvège, les îles Féroé et désormais le Royaume-Uni. A minima, nous pensons qu'un forum de discussion doit être créé entre ces États et l'Union européenne pour déterminer les modalités d'une gestion partagée et durable de la pêche.
Le Brexit constituera une nouvelle crise pour la pêche, mais, celle-ci, nous pouvons l'anticiper et essayer de réparer ce qui, aujourd'hui, ne fonctionne plus. C'est de notre devoir de le faire et c'est le chemin que notre rapport veut dessiner. Je vous remercie.