Les premières paroles que j'ai retenues de Michel Barnier sont qu'il ne faut absolument pas être mieux dehors que dedans. Tout accepter de la part des Britanniques n'est pas concevable. Ils demandent beaucoup de choses ce qui est normal dans des discussions. Comme l'évoquait Pierre-Henri Dumont, on connaît la façon de négocier des Britanniques, mais je crois qu'il y a des lignes rouges qu'il ne faut pas dépasser. Nous avons fait un certain nombre de propositions. Déjà dans un premier rapport sur la pêche durable pour l'Union européenne de juillet 2019, il a été évoqué les TAC pluriannuels. C'est important pour nos marins pêcheurs d'avoir une visibilité plus importante. Le rendement maximal durable est aussi important. Même s'il existe des ZEE la mer appartient à tout le monde et le poisson n'a pas de frontières. C'est pour cela qu'il faut une politique européenne, au sens continental, de la pêche pour que nous puissions avoir une pêche durable.