S'agissant de la pêche, il est certain que les discussions vont se poursuivre pendant cinq ans pour l'après-2026 mais il y a des problèmes plus immédiats. Sur la zone des 6-12 miles, alors que c'est la côte qui, traditionnellement, en constitue le point de départ. Le Royaume-Uni a fait le choix de prendre la ligne de base, ce qui étend la zone à 20 miles. Un autre problème est celui de l'accès à la zone économique exclusive. Le Royaume-Uni prend en compte l'antériorité des bateaux sur la période 2012-2016 mais si l'un de ces bateaux a été remplacé par un bateau neuf, celui-ci n'y a plus accès. De même pour les fileyeurs qui se sont diversifiés dans les crustacés depuis 2017. Enfin, il y a le problème de l'étroitesse du détroit qui a pour conséquence que les pêcheurs se retrouvent très rapidement dans les eaux britanniques, auxquelles ils devraient avoir accès ne serait-ce que pour se mettre à l'abri en cas de tempête.