Sur le fondement de l'article 100, alinéa 7 de notre règlement, monsieur le président. Je trouve assez désobligeant et pour le moins peu respectueux de la représentation nationale et de nos us et coutumes, et pour tout dire des collègues, que ceux de la majorité, et uniquement eux – je tiens à le préciser pour que tout le monde soit bien éclairé ce soir – n'aient pas su tirer les conséquences du petit pince-fesses auxquels ils étaient invités ce soir chez le Premier ministre. Chacun a le droit de faire ce qu'il veut et d'inviter qui il veut, mais la première des corrections à l'égard de la représentation nationale et, plus particulièrement, à votre égard, monsieur le président, puisque vous êtes au perchoir, alors que ce n'était pas votre tour, comme vous l'avez signalé, au-delà même du débat démocratique et du débat d'idées, c'est de s'efforcer d'être à l'heure. Lorsqu'on n'est pas à l'heure par sa faute, parce qu'on ne respecte pas les règles, l'on devrait en tirer les conclusions, au lieu de retarder d'un quart d'heure des débats, issus d'une affaire tout de même suffisamment grave pour justifier que nous nous réunissions. Je tenais à dire officiellement au nom du groupe Les Républicains que nous désapprouvons ce comportement.