Les amendements sont symptomatiques du phénomène décrit tout à l'heure par le ministre. Nous sommes dans de la pure communication politique : imaginons le cas de figure dans lequel quelqu'un prendrait volontairement des substances toxiques en vue de commettre un viol, puis serait jugé pénalement irresponsable, etc. S'appliquera alors le nouveau délit que nous sommes en train de créer.
Le ministre et notre collègue Savignat l'ont dit : nous évoquons des cas d'école. En réalité, de telles situations sont tellement rares que nous ne pouvons pas en trouver d'exemples. Mais tant pis, prenons-les tout de même en considération : on prétendra ainsi avoir fait quelque chose pour défendre et protéger les femmes. C'est d'un cynisme, d'un machiavélisme politique !