Si j'ai tout mon temps de parole, tout ira bien, monsieur le président.
Je ne comprends pas, disais-je, votre obstination à utiliser un outil scientifiquement défaillant. Vous êtes obligés d'entourer cette procédure de toutes les précautions possibles pour un résultat qui restera problématique. Pourquoi défendez-vous une méthode si contestée ?
Les décisions judiciaires montrent que des personnes d'abord considérées comme majeures étaient en réalité mineures. Il y a d'autres moyens d'évaluer l'âge d'une personne.
Si l'on veut éviter que de jeunes majeurs cherchent à utiliser les dispositifs prévus pour les mineurs, il faut faire en sorte que notre politique d'accueil ne les incite pas à emprunter des voies illégales. Pour régler ce problème, nous devons protéger et accueillir dignement, et ne pas mener une politique migratoire répressive.