Intervention de Lamia El Aaraje

Séance en hémicycle du jeudi 23 septembre 2021 à 9h00
Responsabilité pénale et sécurité intérieure — Article 17

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLamia El Aaraje :

Monsieur le président, si vous le permettez je défendrai également l'amendement n° 328 rectifié , qui s'inscrit dans le même esprit.

Comme l'a précisé ma collègue Danièle Obono, nous présentons un amendement de suppression pour une raison très simple. Nous avons eu l'occasion d'en débattre : la police est confrontée à un problème d'effectifs. Quand bien même vous annoncez leur augmentation, les effectifs ne correspondent pas aux besoins réels de la population. Ils ne permettent pas non plus d'accroître les moyens où ce serait nécessaire pour aller vers plus de police de proximité et renforcer les liens avec les citoyens. Nous estimons que la police des routes doit rester une activité de protection et de contrôle exercée par nos forces de l'ordre ; elle ne doit pas être déléguée.

Dans l'hypothèse où l'article ne serait pas supprimé, l'amendement de repli n° 328 rectifié demande un rapport qui permettrait de clarifier les attributions des gardes assermentés qui se verront attribuer des compétences de contrôle en matière de police de la route, alors que ces agents ne sont ni policiers, ni gendarmes, ni agents des douanes.

De façon sous-jacente, on constate une forme de privatisation rampante des activités de sécurité ; il est nécessaire que les parlementaires et les citoyens puissent y voir plus clair. Les parlementaires, notamment dans le cadre de leurs pouvoirs de contrôle, doivent être vigilants.

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