Comme le disaient certains habitants ce week-end, nous ne supportons plus d'être décrits un jour par le Président de la République comme la Californie et d'être traités comme une réserve d'Indiens le lendemain. Pas plus que les autres, nous ne tolérons de vivre au milieu des trafics. Au moment où un polémiste haineux sature les médias et déclare que la Seine-Saint-Denis n'est plus la France, ne voyez-vous pas qu'en agissant ainsi, vous lui donnez un sérieux coup de main ?
Monsieur le Premier ministre, à quoi sert de nous avoir longuement mobilisés, ici même, pour débattre sur le séparatisme, si c'est pour renforcer un apartheid social aux portes de Paris ?