L'objectif paraît louable : protéger ces personnes. Mais, une fois de plus, le chemin proposé n'est vraiment pas le bon. Le dialogue, c'est un échange réel entre deux personnes qui négocient avec les mêmes armes ; on s'attendrait donc à ce que le Gouvernement exerce une pression sur les plateformes afin que celles-ci se rapprochent du droit du travail déjà existant, et pas à ce que l'on demande à ces personnes d'adopter un troisième statut, un statut bancal, qui ne les protégera pas et qui ne répondra pas à leurs attentes.
Vous savez pourtant la pression qui s'exerce sur les épaules de ces travailleurs.