Bien sûr ! Et ils peuvent aussi rester chez eux, n'est-ce pas ? Le mouvement écologiste se passera de vos conseils.
Le plus risible, c'est que vous prétendez que la création de ce délit ne fait pas suite aux dernières mobilisations dans les aéroports et n'a rien à voir avec l'actualité récente. Mais il faudrait, monsieur le rapporteur, vous coordonner davantage avec les rédacteurs de l'étude d'impact sur le projet de loi ou, peut-être, commencer par la lire, parce qu'elle fait explicitement référence au mouvement « Marchons sur les aéroports » et évoque les dates des diverses mobilisations récentes, comme celles de Greenpeace ou d'Alternatiba. Il est ainsi écrit : « Ce type d'événements pour des motifs revendicatifs tend à se multiplier, phénomène rendu possible par le fait que les sanctions actuellement pratiquées pour une telle intrusion en zone "côté piste" ne s'avèrent pas dissuasives. »