…et nous avons pu constater, en fin de journée, que nous n'avancions qu'à petits pas, avec quelques tensions. Nous pouvons certes débattre sans tensions, et c'est préférable, mais la vie d'un amendement ne suit pas toujours un cours linéaire et nous savons bien que certains d'entre eux ont déjà suscité quelques interrogations hier.
Allons-nous interrompre nos travaux à minuit et les reprendre demain matin, comme nous le faisons habituellement, sachant qu'il reste plus de 1 000 amendements ? Nous voulons travailler correctement et convenablement, sereinement, dans de bonnes conditions, sur ce sujet d'importance, qui concerne l'ensemble de nos concitoyens – pas uniquement quelques dizaines d'entre eux, mais quasiment les 70 millions de Français. Pourriez-vous, monsieur le ministre des solidarités et de la santé, ou peut-être vous-même, monsieur le président, m'éclairer à ce propos ?