Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du jeudi 22 juillet 2021 à 15h00
Prévention d'actes de terrorisme et renseignement — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Je suppose que la délégation parlementaire au renseignement est également saisie.

NSO Group affirme que le chef de l'État n'a pas été mis sur écoute. Mais en réalité, ce n'est pas cette entreprise, implantée en Israël, qui est censée avoir accès aux données résultant de la surveillance et de l'espionnage, mais ses clients, c'est-à-dire des États tiers. Il en résulte un imbroglio qui amène à se poser de nombreuses questions : certains accusent le Maroc, d'autres disent que ce pays a surtout servi d'intermédiaire. L'aurait-il été au profit de nos propres services de renseignement, à qui la loi interdit a priori de recourir à ces techniques ? Cette affaire soulève donc à nouveau la question des techniques de renseignement et de ce qu'on veut bien nous en dire.

Tout à l'heure, monsieur Kervran, vous avez parlé de la précision de nos débats. Il est vrai que nous vous avons longuement interrogé sur le fonctionnement des VPN, les réseaux privés virtuels. Le nouvel algorithme des boîtes noires permettait-il de le contourner ? Vous avez refusé de répondre, pour ne pas donner aux terroristes des informations sur ce qu'on peut faire ou ne pas faire. Mais désormais, le monde entier sait que Pegasus permet de s'introduire dans n'importe quel téléphone et tout surveiller. Dès lors, qu'allez-vous faire ?

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