J'entends qu'il est fait reproche à mon collègue Bernalicis de profiter de la défense d'une motion de rejet de ce texte de lutte contre le terrorisme pour évoquer les révélations récentes du consortium de journalistes Forbidden Stories et d'Amnesty International à propos de l'usage du fameux logiciel Pegasus. Mais c'est précisément au nom de la lutte contre le terrorisme et contre la criminalité que ce logiciel est vendu à des États peu scrupuleux en matière de respect des droits humains !
D'autres nous disent : « vous avez tort de mettre en cause Israël », mais nous savons aussi que cette société israélienne n'agit qu'avec l'aval du gouvernement israélien, ses clients n'étant pas de quelconques particuliers…