L'amendement du Gouvernement – M. Brindeau m'a ôté les mots de bouche – donne l'impression d'une fausse ouverture des restaurants puisque dès les premiers clients, le passe sanitaire sera demandé. Il faut afficher plus clairement vos intentions.
Cela m'amène à une question, un peu en marge du texte mais qui est liée au passe sanitaire : en raison de la jauge de cinquante personnes auxquels ils sont soumis depuis hier, les festivals sont annulés les uns après les autres. Les associations et les collectivités ont engagé des dépenses pour les organiser. Les contraintes légales imposées sont si fortes qu'elles n'ont pas d'autre choix que d'annuler les festivités. Quelle est la responsabilité de l'État en la matière ? Une indemnisation ou une prise en charge des frais engagés est-elle prévue ?
Dans le même esprit, lorsque vous déciderez que le nombre de clients est limité à deux ou trois à l'heure, point barre – certes, je caricature un peu en disant cela –, comment l'État assumera-t-il sa responsabilité ? Mais surtout quel manque de confiance à l'égard des restaurateurs et des chefs d'entreprise !