…en l'occurrence l'islam, comme certains ont voulu le faire croire : nous avons eu raison de refuser d'en modifier le titre, comme le demandaient certains parlementaires, à l'Assemblée et au Sénat, où la majorité de droite avait plaidé en ce sens.
Comme l'indique son titre, ce projet de loi vise donc à conforter les principes de la République ; et ce titre est bienvenu, madame la secrétaire d'État, car on déplore souvent que des textes de loi comportent des acronymes ridicules – et ce sous différentes législatures. Il faut faire vivre la République : c'est la conviction profonde de cette majorité, et elle peut, je crois, être partagée au-delà de ses rangs. La République ne vit pas toute seule : c'est aux citoyens et aux responsables politiques que nous sommes de la faire vivre.
Le hasard du calendrier législatif nous a conduits à examiner ce texte en nouvelle lecture au lendemain du second tour des élections régionales et départementales, qui ont connu un taux d'abstention record. Je fais partie de ceux qui pensent qu'il est problématique, pour la République, que le suffrage universel soit devenu en quelque sorte virtuel. Faire vivre la République, c'est aussi l'affaire de tous les citoyens ; et la faire vivre, cela passe par des droits et des devoirs, choses que l'on retrouve dans le texte à bien des égards.
La République et ses valeurs sont attaquées, en raison des dérives religieuses intégristes.