Tout d'abord, je voudrais saluer l'engagement de nombreux citoyens et d'associations qui se battent. Je pense notamment à Greenpeace France, au Réseau Action Climat, à la Fondation pour la nature et l'homme, au WWF France, à l'AVF (association végétarienne de France) et à Assiettes végétales, qui luttent pour la qualité alimentaire et pour une offre alternative végétarienne obligatoire. Beaucoup d'amendements, qui seront défendus par des députés issus de différents bancs, émanent de leur travail.
Au moment de lancer le débat sur ce sujet, je pense aussi aux parents et aux enfants, de plus en plus nombreux à se mobiliser pour lutter contre la malbouffe, pour améliorer la qualité de l'alimentation, notamment dans les cantines, qui se battent pour un repas de qualité, pour une offre alternative végétarienne obligatoire, pour des produits locaux et de saison, cuisinés sur place. C'est une transformation majeure du modèle de production et de consommation. Je plaide depuis longtemps également pour une éducation au savoir-manger ; je pense que nous avons l'occasion d'en débattre ici et maintenant.
Les amendements que nous allons défendre visent à pérenniser les expérimentations au quotidien et à les étendre à l'ensemble de la restauration collective publique et apparentée à des missions de service public. Je pense évidemment aux établissements scolaires, aux internats, aux hôpitaux, aux EHPAD, aux maisons de retraite, aux établissements pénitentiaires et à l'armée. Il est d'autant plus important d'agir que le Conseil national de la restauration collective a publié en 2020 des guides relatifs à l'approvisionnement et à l'expérimentation de menus végétariens équilibrés, sur lesquels nous pouvons nous appuyer.
Il est temps d'aller plus loin, plus vite et plus fort. C'est ce que nos concitoyens attendent ; l'heure est à la transformation écologique et non plus à la transition.