Il vise à proposer, une fois par mois – au moins pendant la période de chasse –, un menu composé de produits de venaison française dans les restaurants collectifs publics. Cela diversifierait l'offre de viande de qualité et d'origine française dans les cantines, sans compter que la viande de gibier présente des atouts nutritionnels et qu'elle est surabondante en France.
Cet amendement présente un double intérêt : il valorise les produits de venaison – qui font partie de la grande tradition gastronomique française, et sont bons pour la santé –, et valorise le travail des chasseurs, qui, tout au long de l'année, interviennent dans nos campagnes pour préserver l'environnement, restaurer la biodiversité et sauvegarder la faune, qu'il s'agisse d'espèces pouvant être chassées ou non. Cette proposition est en parfaite adéquation avec la déclaration qu'Emmanuel Macron a faite à l'occasion de l'assemblée générale de la Fédération nationale des chasseurs, le 14 mars 2017 : « La chasse représente une activité culturelle, économique, environnementale et sociale d'une grande importance pour le pays. » Il s'agit donc, ici, de soutenir une dynamique forte pour une filière française largement sous-exploitée.