La révolution de la patate chaude, cela consiste à renvoyer à dans quelques années des décisions que l'on affiche ; à renvoyer aux collectivités locales lorsque les conséquences de certaines décisions peuvent être un peu embêtantes à assumer ; à renvoyer au « consommacteur », comme on dit, sous prétexte qu'il disposerait de toutes les possibilités de décider par lui-même, par exemple à partir d'un affichage.
Et la révolution de la patate chaude, cela consiste aussi à renvoyer à des directives européennes, mais de façon variable. Je rappelle depuis des semaines, y compris en commission spéciale, que l'on prend des décisions alors que des directives européennes vont sortir dans quelques mois, voire dans un an ou deux, s'agissant notamment de l'étiquetage et de tout ce qui concerne la taxe carbone, et qu'il faudra bien les transposer ; à quoi l'on me répond : « Il s'agit d'anticiper pour être un exemple, d'être la lumière qui éclaire le chemin pour l'Union européenne ! » Pourtant, vous venez d'objecter à mon amendement qu'un texte européen à venir devrait régler le problème… Non seulement vous avez créé la cinquième révolution, celle de la patate chaude, mais, en plus elle est à géométrie variable.