Ce n'est pas du bricolage, puisque je m'appuie sur le seuil de 50 % retenu à l'échelle européenne. Si vous sous-amendiez mon amendement en ce sens, madame la secrétaire d'État, nous franchirions une première étape.
Quant à l'argument selon lequel nous n'aurions pas les moyens de contrôler une telle mesure, il n'est pas acceptable ! La DGCCRF et les services des douanes ont certes subi des baisses d'effectifs – je l'ai d'ailleurs signalé dans le rapport sur la sécurité alimentaire dans l'Union européenne que Catherine Osson et moi-même avons présenté au nom de la commission des affaires européennes –, mais si nous partons du principe qu'ils n'auront pas les moyens d'effectuer les contrôles, autant faire nos valises et rentrer chez nous mettre nos tabliers pour préparer le déjeuner !