L'écologie ne peut pas être simplement la somme des petits gestes individuels comme trier les déchets ménagers, éteindre la lumière, couper l'eau quand on se brosse les dents, manger bio ou rouler à vélo. Allons droit au but, nous n'avons plus le temps d'attendre que les petits ruisseaux fassent de grandes rivières. Entre la survie de l'espèce humaine et le capitalisme, il faut choisir ! Et cette majorité a incontestablement fait son choix. Mardi, vous avez adopté un projet de loi sur le climat qui ne retient véritablement que 15 des 149 propositions formulées par la Convention citoyenne.
Derrière le sacre de champion de la Terre, les artifices de communication sur fond de scène vert et les sommets spectacles sans lendemain, le bilan d'Emmanuel Macron en matière climatique est désastreux.
Qu'en retiendra-t-on ? Qu'il est le président qui a diminué par décret les objectifs de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour mieux pouvoir se féliciter de les avoir atteints. Qu'il est celui qui a signé à tour de bras des accords de libre-échange aux effets désastreux pour le climat, qui a réintroduit les néonicotinoïdes alors qu'ils étaient prohibés et refusé l'interdiction du glyphosate, qui a accéléré la destruction de notre système ferroviaire, qui défend les énergies fossiles et qui criminalise l'action des militants écologistes. Oui mais voilà, c'est l'État qui a été condamné en justice pour inaction climatique.
Pour notre part, à La France insoumise, nous défendons l'option d'une écologie populaire, sociale et en rupture avec l'actuel modèle économique. La bifurcation nécessaire passe par un changement complet de nos relations avec la nature.