Voter cette motion de rejet préalable reviendrait à se prononcer pour une sortie sèche de l'état d'urgence sanitaire. Nous ne le voulons pas, car nous ne sommes pas irresponsables. Nous nous prononcerons donc contre cette motion.
En revanche, et je le dirai également lors de la discussion générale, nous serons vraiment très exigeants sur les modalités de ce texte. Il y a des points que nous souhaitons ajuster : nous nous sommes déjà exprimés en commission, nous les présenterons à nouveau lors de la discussion générale et nous avons déposé des amendements en ce sens. Nous souhaitons travailler sur ce texte afin de le rendre le plus clair possible. Les Français nous le demandent et nous leur devons cette clarté.
Nous ne voterons donc pas cette motion de rejet préalable de sorte que nous ayons un véritable dialogue et que nous obtenions des avancées. C'est en fonction de celles-ci que nous déciderons, en conscience, d'adopter ou non le projet de loi.