Nous pouvons nous retrouver dans beaucoup des propos de Mme Karamanli, car ce qui est en débat, depuis un an maintenant, c'est le choix d'un lourd déséquilibre institutionnel pour gérer au mieux la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales. Et, depuis un an, nous sommes nombreux, toutes oppositions confondues, à dire qu'il s'agit d'une solution de facilité, par laquelle le Parlement se trouve dessaisi aussi longtemps que cela est possible pour vous permettre de prendre des mesures restreignant les libertés individuelles et collectives.
Le message de notre collègue socialiste est qu'il existe une autre voie possible où le Parlement pourrait, à intervalles réguliers, établir en coconstruction avec le Gouvernement les mesures nécessaires pour gérer la crise sanitaire.
Nous ne voterons pas la motion de rejet, parce que nous entendons précisément vous démontrer au cours du débat que sur certains points, vous faites fausse route.