Ces amendements de suppression de l'article 1er feraient tomber dès le 2 juin l'ensemble des mesures destinées à lutter contre le virus. Or je vous assure que le 2 juin, le virus sera toujours présent.
Selon certains d'entre vous, les outils du droit commun sont suffisants ; je ne le crois pas. Selon d'autres, il suffirait de proroger l'état d'urgence sanitaire. Nous avons fait le choix d'assumer la sortie, avec la fin du confinement le 1er juin et celle du couvre-feu le 30 juin. J'émets donc un avis défavorable à ces amendements, dont l'adoption serait catastrophique pour la France et pour la protection de la santé des Français.