Je mets en effet mes pas dans ceux de notre collègue Brindeau. Un problème d'organisation de nos débats se pose. Tout le monde était bien présent en séance hier après-midi à seize heures. Je regrette que le nombre d'amendements ait été sous-estimé, comme l'ont été, d'une certaine manière, la nature et parfois la vigueur de nos débats. Pourtant ceux-ci sont importants car ils portent sur la fin de l'état d'urgence : nous ne pouvons accepter une banalisation de notre droit.
L'ensemble des travaux se trouve bousculé par ce problème d'organisation : d'une part, je ne suis pas sûr que notre débat soit terminé d'ici à la fin de la journée ; d'autre part, une audition du ministre de l'intérieur par la commission des lois à propos de la proposition de loi relative aux sapeurs-pompiers est prévue ce soir mais on ne sait pas si elle pourra bien avoir lieu ou non ; enfin, les ministres chargés des dossiers dont nous discutons en ce moment sont absents cet après-midi.
Bref, tout cela est un peu compliqué. Ce jeu de billard à quarante bandes devient difficilement gérable si nous souhaitons travailler et légiférer correctement. Il était bon que je le rappelle au nom du groupe Les Républicains