Cet amendement en dit long sur l'état d'esprit, que je qualifiais hier déjà de totalement coercitif, de la gestion de cette crise sanitaire. Si à chaque fois qu'un nouveau dispositif contraignant est mis en place, nous nous demandons quelle sanction prévoir, parfois même plus dure que le droit commun, cela signifie par essence que nous ne faisons pas confiance à nos concitoyens pour respecter les règles posant ces interdictions et ces obligations.
Je pense que c'est, une fois de plus, très symptomatique de l'échec du Gouvernement à susciter la confiance chez nos concitoyens dans les mesures qu'il prend. S'il parvenait à les convaincre qu'elles vont dans le bon sens, qu'elles sont prises dans leur intérêt, nos concitoyens y adhéreraient et les respecteraient de ce fait.