Nous avons une petite possibilité d'ouverture, ne nous en privons pas. Nous sommes nombreux à souhaiter la territorialisation de certaines mesures, là où c'est possible. Personne ne demande évidemment que ce soit le cas si l'épidémie flambe, mais pourquoi refuser de territorialiser des mesures effectivement exorbitantes du droit commun ? Monsieur le secrétaire d'État, vous évoquez la période estivale : excusez-moi de vous reprendre, mais nous n'y sommes pas encore. Dans tous les cas, il n'y aura plus de couvre-feu après le 30 juin.
Notre collègue propose d'anticiper puisque le mois de juin n'est pas celui des grandes transhumances, qui ont lieu en juillet et en août. Il n'y aura même plus de week-end prolongé, celui de la Pentecôte étant fin mai. Certes, quelques personnes partiront en vacances, mais il n'y aura pas de déferlement comme vous semblez le dire.
On a souligné tout à l'heure le sens des responsabilités des préfets. Il m'est parfois arrivé de me bagarrer avec celui de mon département, mais je reconnais qu'il est l'ultime garant de l'intérêt général. Éclairés par des chiffres précis, ils sont capables d'arrêter un certain nombre de mesures dans un sens – pour une fois ! – plus favorable, ce dont nous devrions tous nous réjouir.