Je défendrai d'abord le sous-amendement n° 6 . Nous voulons éviter que la vaccination devienne une quasi-obligation, nous laissant avec un pass un peu bancal. Je répète, il n'est pas question de balayer le pass sanitaire d'un revers de main ; il peut représenter un élément utile. Mais en l'introduisant à ce stade, alors que la vaccination n'est pas obligatoire, et que toute la population qui souhaite être vaccinée ne l'est pas encore, on risque d'introduire dans l'esprit de nos concitoyens une ambiguïté et de donner le sentiment de vouloir imposer le pass, avec des dérives en perspective. Il nous paraît donc sage non pas de contester le principe du pass, mais de l'introduire quand le taux de vaccination aura atteint celui de l'immunité collective, soit environ 60 %.
Le sous-amendement de repli n° 8 propose de fixer ce taux à 50 %.
J'espère que nous aurons, sur ces points, des réponses un peu plus développées que celles que nous avons eues hier de la part du ministre des solidarités et de la santé, mais compte tenu de ce qui s'est passé cet après-midi, je ne doute pas que l'esprit soufflera pour l'aider à nous répondre comme il se doit – si la question a été entendue.