Ma position personnelle est un peu plus mitigée, mais il est vrai que nombre de collègues s'interrogent sur les conséquences de la concrétisation de cet engagement. Ce n'est pas tant l'entrée des caméras dans les prétoires qui les effraye que ses modalités. Il y a la crainte d'un système à l'anglo-saxonne qui façonne déjà, qu'on le veuille ou non, les esprits – un juge s'entend parfois appeler « votre honneur »… On sent bien poindre l'américanisation.