Pour moi, la courtoisie est un tout, monsieur Chenu, il n'y a pas de courtoisie régionale ou de courtoisie nationale. Vous n'êtes pas l'arbitre des élégances en la matière, tant s'en faut. Je ne vais pas polémiquer et je vous dirai en face ce que j'ai à vous dire, le moment venu. Mais ne faites pas celui qui est poli et calme.
Par ailleurs, je voudrais rectifier un point : je n'ai jamais écrit de biographie. Sans doute aurais-je dû, vous me connaîtriez davantage. J'ai pu écrire que l'on disait à un moment que l'aveu était la reine des preuves : sans doute cela a-t-il été vrai pendant une dizaine d'années.
Monsieur Chenu, je suis très coopératif avec les bonnes idées, d'où qu'elles viennent. Encore faut-il que l'on ait naturellement de bonnes idées et que l'on fasse de vraies propositions. Tout le Parlement peut en témoigner : sans doute ne le pouvez-vous pas, parce que vous y venez peu. Nous n'allons pas poursuivre, de guéguerre en guéguerre, mais gardez pour vous vos leçons de courtoisie.