C'est lassant, car vous êtes toujours défavorable mais nous sommes toujours d'accord. J'en conviens, une personne mise en cause peut évidemment avoir envie de faire savoir qu'elle a fait l'objet d'un non-lieu. Mais l'envie ne se manifeste qu'à partir du moment où elle le sait. C'est la raison pour laquelle je demande d'ouvrir de nouveau la possibilité de se rétracter lorsque le non-lieu est intervenu. Tant que vous n'en avez pas bénéficié, vous ne pouvez pas savoir si vous en avez envie ou pas. M. le rapporteur l'a dit, le floutage de la personne est important – évidemment, on ne confondra pas mon collègue Fabien Di Filippo et moi-même sur une vidéo. Il n'en demeure pas moins que la personne peut parfaitement être identifiée.
En réponse à M. le rapporteur, entre mettre à mal le dispositif que nous allons adopter aujourd'hui et, si vous m'autorisez l'expression, pourrir définitivement la vie d'un homme, il n'y a pas d'hésitation pour moi. Nous devons nous abstenir de déroger à la règle actuelle : ne pas filmer pour préserver la vie de chacun. La vie d'un homme est bien plus importante à mes yeux que l'information de tous.