Premièrement, le procureur de la République est aussi, de par notre Constitution, le garant de la liberté individuelle. Deuxièmement, le délai de révision d'un an n'est absolument pas adapté au temps nécessaire à l'enquête – c'est une proposition hors sol, si vous me permettez cette expression un peu cavalière.
Ensuite, faire appel au JLD pour tout acte accompli plus d'un an après l'ouverture de l'enquête – par exemple, la simple audition d'un témoin – serait d'une lourdeur absolument incompatible avec le fonctionnement des juridictions au quotidien. J'espère qu'on vous l'a dit.