Ma position est exactement la même, madame la députée. Je comprends parfaitement votre préoccupation et le sens de votre amendement, mais il est en effet maximaliste. Disons-le très clairement, la personnalité de celui qui est suspecté, mis en examen et renvoyé devant la juridiction correctionnelle ou devant la cour d'assises n'est parfois pas étrangère à l'émoi suscité dans la population. C'est donc aller un peu trop loin que de vouloir anonymiser à ce point le suspect, quel que soit d'ailleurs le stade où en est la procédure. Ce serait à mon avis excessif et, même si je sais que ce n'est pas ce que vous voulez, ce serait de nature à entraver l'exercice libre de la presse libre, dans un pays libre et encore démocratique.