Nous proposons de ramener de huit à quatre mois, le délai butoir prévu en matière de détention provisoire. Puisqu'il est de bon aloi de citer des exemples concrets, je parlerai de tous ceux qui en ont rajouté et fait des caisses à propos de l'attaque scandaleuse de policiers à Viry-Châtillon et de l'enquête tout aussi scandaleuse qui en a résulté : un jeune est resté quatre ans en prison alors qu'il était innocent.
On invoque toujours la sûreté en cas de doute, mais il faut prendre garde à la détention provisoire. Passer à l'ARSE, c'est peut-être le minimum syndical. Oui, il faudrait durcir drastiquement les conditions de mise en détention provisoire, cause principale de la surpopulation en maison d'arrêt puisque 40 % des détenus y sont placés à ce titre. Si M. le ministre veut bien m'accorder un peu d'attention, je propose donc de réduire encore les délais.