Je présente cet amendement au nom de ma collègue Aurore Bergé et de ses dix-sept autres signataires.
Cet amendement, monsieur le garde des sceaux, a pour objet de supprimer purement et simplement les réductions de peine automatiques et de n'accorder ces réductions qu'aux détenus qui manifestent un effort sérieux de réadaptation sociale ou qui s'efforcent de rembourser les victimes. Ces dix-huit signataires considèrent qu'il est intolérable et incompréhensible pour les victimes et leurs proches de voir les auteurs être libérés automatiquement.
Par ailleurs, il faudra sans doute doter le ministère de la justice d'un sérieux outil informatique de gestion, parce que lorsqu'on fait confiance à un ordinateur, il est à craindre que cela engendre quelques erreurs.